dimanche 31 octobre 2010

RETOUR DE MARCHE


Le temps est maussade, voire pluvieux, un dimanche bien ordinaire en somme…

Quelques courbatures dans les mollets me rappellent qu'il n'y a pas si longtemps nous étions dans le vent à arpenter ce beau pays qui s'ouvre vers le sud.
Le Cantal est un espace singulier qui ne s'est jamais réellement mêlé à l'Auvergne, tout du moins aux départements qui l'entourent.
balise de la Via Arverna
J'ai le sentiment qu'il s'est toujours retenu, histoire de ne pas déranger et qu'il ne s'est senti auvergnat qu'à Paris. (Les Auvergnats de Paris sont en général originaire de l'Aveyron, mais c'est une autre histoire…)
En allant faire un tour sur ses reliefs et en regardant ses clochers à peigne, ou en discutant avec l'agriculteur en retraite devant cette si belle porte, j'ai une fois de plus ressenti toute la distance qui sépare le cantalou de ses congénères extra-départementaux.
Le cantalou est un être à part, et il nous le rend bien.
Qu'il garde ses paysages jalousement, qu'il ne coupe plus les cornes de ses vaches et dans quelque temps le monde entier défilera à sa porte, pour le plus grand plaisir de son tiroir-caisse, pour profiter de ses paysages hors du commun.
Qu'il reste comme il est et qu'il abandonne définitivement ses idées de parc (IO) et autres galipettes mégalomaniaques.
Amitiés à vous compagnons de foulées…
Biz
Roland