mercredi 14 février 2018

Chasse au loup en Serbie


Des tirs de carabine déchirent le silence des bois et des champs épars des versants du mont Jastrebac, dans le sud de la Serbie. Deux louves viennent de payer le prix d'une battue légale.
Strictement interdit de chasse dans la plupart des pays d'Europe occidentale, le loup n'est pas une espèce menacée dans les Balkans. Dans les forêts de Serbie, quelque 800 loups ont été recensés et la chasse y est en conséquence autorisée de juillet à avril.
Dans ces régions montagneuses, sauvages, pauvres et dépeuplées du sud du pays, cet animal est souvent vécu comme un problème: il n'est pas rare qu'il s'attaque au bétail, surtout l'hiver.
"L'année dernière, en cinq minutes ils m'ont égorgé quatre moutons (...) J'ai installé des projecteurs qui sont allumés toutes les nuits pour les dissuader", raconte Ivan Milenkovic, 57 ans, qui possède une soixantaine de moutons et d'agneaux dans le village de Dresnica, proche de Blace, mais ne participe pas aux battues.
A quelques kilomètres seulement de Blace, une bourgade de 5.000 habitants coincée entre les montagnes de Jastrebac et Kopaonik (sud), plus de 400 chasseurs se sont réunis dans le froid d'une aube d'hiver. Chaque région de chasse définit son quota de chasse au loup. Dans celle de Blace, six animaux peuvent être abattus.

Pour lire la suite...
https://actu.orange.fr/monde/a-la-chasse-au-loup-en-serbie-CNT000000XXu0C/photos/un-chasseur-prend-part-a-une-chasse-au-loup-a-blace-en-serbie-le-27-janvier-2018-d791ca320bc14293f0d6ed28b8557b8d.html

samedi 3 février 2018

Une vache de caractère !


AFP, publié le vendredi 02 février 2018 à 19h55 

Une vache limousine a pris ses jambes à son cou sur le chemin vers l'abattoir et se réfugie dans un bois des Pays-Bas depuis plus d'un mois, déclenchant un élan de solidarité de la part des Néerlandais qui ont décidé de la sauver.
L'histoire d'Hermien, ce bovin à la robe rougeâtre qui se cache pour échapper à son sort a touché le pays entier : une vague de compassion a déferlé sur les réseaux sociaux et un parti politique a lancé une campagne de financement participatif.
Des milliers de Néerlandais se sont cotisés pour offrir à la vache une retraite dorée dans un refuge qui accueille des bovins en fin de carrière, au lieu de finir en steaks dans une boucherie.
"Elle a dû avoir un moment de stress et de panique en voyant le camion vers l'abattoir. Depuis, nous ne parvenons pas à l'attraper", a expliqué à l'AFP Edo Hamersma, vétérinaire.
je n'ai pas de limousine en stock !

Hermien s'était échappée avec une autre vache, rapidement capturée alors qu'elles entamaient leur cavale, dans l'est des Pays-Bas. Restée seule, elle se rend dans des étables voisines chaque nuit pour se nourrir.
Sur Twitter, des hashtags comme #JesuisHermien, #GoHermien, #Mekoe (Moi vache, en français, en référence au célèbre #MeToo), ont été créés pour sauver le bovin "héroïque", âgé de 3 ans et demi.
La famille royale a également apporté son soutien: "Nous devons sauver la vache Hermien", "achetons-la ensemble pour lui offrir la liberté" a tweeté Pieter van Vollenhoven, beau-fils de l'ancienne reine Beatrix.
Le mouvement de solidarité a permis d'amasser près de 50.000 euros, soit assez pour acheter le bovin à l'éleveur et lui permettre de continuer à gambader dans les prés et profiter de ses vieux jours, selon le quotidien populaire AD.
Encore faut-il la capturer.
"Je ne peux pas l'approcher et lui tirer dessus pour l'endormir. Elle est très stressée et craintive, elle pourrait prendre peur et traverser l'autoroute", a prévenu le vétérinaire, qui a déjà secouru deux génisses blondes d'Aquitaine sur ce même axe.
"Il faut la laisser tranquille, attendre les beaux jours et la sortie des troupeaux dans les prés. Elle devrait alors se rapprocher des siens d'elle-même", a poursuivi Edo Hamersma.