lundi 29 octobre 2018

Quelques considérations sur la communication animale dans le débat médiatique.



La pratique de la communication animale nous enseigne que la modestie et l'humilité doivent toujours être au cœur de notre pratique. Il n'y a rien de "surnaturel" dans cette pratique et elle devrait toujours nous conduire à la découverte, parfois même à l'émerveillement devant tellement de vérité et de conscience en provenance de ceux avec qui nous "dialoguons".
La plus grande difficulté réside dans notre vision du monde animal. Elle est pétrie d'anthropomorphisme, ce faux-ami qui nous occulte bien trop souvent la réalité. La notion même de "monde sauvage" dans notre société se bornant aux documentaires animaliers où le lion dévore la gazelle et où l'éléphant déplace placidement son imposante carcasse. Quand ce n'est pas la triste image du rhinocéros, braconné pour sa corne.

C'est en partie le résultat de longs siècles de domination et de détachement de ce monde que nous avons relégué loin de nous, citadins, ou alors que nous avons abandonnés au monde agricole, qui lui c'est développé vers un modèle économique libéral dominant.
Aujourd'hui l'animal de compagnie est devenu la référence pour la majorité de nos concitoyens, l'autre confrontation au monde animale se déroulant dans nos assiettes. 
 
Aujourd'hui l'animal de compagnie est devenu la référence pour la majorité de nos concitoyens, l'autre confrontation au monde animale se déroulant dans nos assiettes. D'où peut-être une certaine confusion entre l'animal familier qui partage notre vie quotidienne et celui élevé loin de nous, vis-à-vis duquel nous n'avons que peu de connaissance, sauf quand un scandale sanitaire éclate, ou une escroquerie à la traçabilité ou encore, une dénonciation virulente de pratiques d'abatage honteuses. Les conditions de l'élevage des poules étant l'archétype de ce que peut produire notre civilisation industrielle-moderne.


Garder la tête froide face à ce maelstrom d'informations est un exercice de plus en plus difficile.
Placer la communication animale au cœur de ce contexte demande une certaine retenue, du doigté et une bonne dose de psychologie.
Le but n'est ni d'asséner des vérités en provenance de nos contacts avec le monde animal ni de donner des leçons aux défenseurs sincères de cette cause. Nous devons leur rendre grâce d'avoir amené le débat sur la place publique, même si la sur-médiatisation de notre société n'est malheureusement pas toujours un facteur d'harmonisation des consciences, car les extrêmes sont les championnes du tambour médiatique. Deux protagonistes qui s'écharpent sur un plateau de télé font un bruit médiatique porteur pour le diffuseur, nous ne sommes pas loin des jeux du cirque.
Ce n'est pas le débat serein que mérite cette cause animale, qui au passage nous devrions le rappeler, n'est la propriété de personne !
Mais revenons à la communication animale qui ne se fait guère entendre dans ce débat. Et pourtant, ce serait une source inépuisable de découvertes pour nombre de nos contemporains.
L'heure n'est pas encore venue, l'expérience doit continuer pour être prête au rendez-vous du futur.

jeudi 11 octobre 2018

Les caprins et le paysage


La fermeture des espaces par une déprise des troupeaux par un recul du pastoralisme est un phénomène bien connu. Chez nous, le loup dans certaines régions contribue à cette déprise.
L'ouverture des espaces par les troupeaux d'ovins et de caprins, mais aussi les bovins, est essentielle à nos paysages et a une bonne gestion de la montagne. 


Contre les incendies, les chèvres "sapeurs" au secours des forêts portugaises
AFP, publié le jeudi 11 octobre 2018 à 08h31
Des bruyères arrachées, un genêt dépouillé, des plantes et arbustes vite effeuillés: les chèvres de Fernando Moura dévorent la végétation du plus important massif montagneux du Portugal pour lutter contre les feux de forêt comme ceux qui ont fait plus d'une centaine de morts en 2017.
Ce berger de 49 ans et son troupeau de 370 chèvres "sapeurs" font partie d'un projet-pilote lancé en mars par le gouvernement portugais pour défricher les zones de maquis afin d'éviter, en cas d'incendie, que les flammes ne se propagent d'une zone boisée à une autre.
"Autrefois, il n'y avait pas tous ces incendies. Il y avait des milliers d'animaux qui nettoyaient en broutant. Et des bergers comme moi, il y en avait des centaines", dit-il à l'AFP. "Aujourd'hui, je suis pratiquement le dernier."
Pour les cinq prochaines années, les chèvres de Fernando ont une mission spéciale: sillonner les flancs de la Serra da Estrela, dans le centre du pays, pour nettoyer une cinquantaine d'hectares de broussailles et créer des pare-feux naturels.
A travers le Portugal, ils sont une quarantaine de chevriers à mettre en œuvre ce projet. "C'est la méthode la plus naturelle et la plus économique", explique Antonio Borges, cadre de l'Institut pour la Conservation de la Nature et des Forêts (ICNF).
Capables d'accéder aux terrains les plus escarpés et rocheux, les chèvres sont plus efficaces que ne le seraient des bulldozers ou des hommes équipés de débroussailleuses.
- Villages "à l'abandon" -
A l'aube, chaque jour de l'année, M. Moura arpente les crêtes du parc naturel de la Serra da Estrela, sur les plus hautes cimes du territoire continental portugais.
D'un pas sûr et rapide malgré le dénivelé, épais bâton en main, cet homme trapu conduit son bétail à l'aide de cris et de sifflements perfectionnés au cours de toute une vie dans la montagne. 

Pour ce travail, il touchera 125 euros par hectare nettoyé la première année, puis 25 les quatre années suivantes. Un petit supplément de revenus pour cet homme qui vit du lait, des fromages et de la viande de ses chèvres.
"Fernando est avec son troupeau depuis toujours, il est très heureux d'être encouragé à maintenir son activité", assure Antonio Borges, en soulignant l'important "rôle de vigilance" des bergers dans la lutte contre les incendies.
L'ICNF table sur des résultats visibles rapidement, mais l'efficacité du projet des chèvres "sapeurs" ne pourra être réellement mesurée qu'à son terme, au bout de cinq ans.
Fernando Moura reste lucide sur l'état des forêts portugaises. "Il y a beaucoup de végétation laissée à l'abandon près de nos villages", déplore-t-il, assis sur un énorme rocher de granit dominant les pentes.
Dans les régions vallonnées de l'intérieur du Portugal, l'exode rural a été particulièrement intense. Bien souvent, seules restent les personnes âgées dans des villages isolés. Les champs et les pâturages ne sont plus exploités et les forêts sont délaissées, devant des proies faciles pour les flammes.
- "Travail de longue haleine" -
Après les incendies meurtriers de l'an dernier, qui avaient fait plus de 100 morts dans le centre du Portugal, cet été a été beaucoup plus calme, avec une surface calcinée en baisse de 60% par rapport à la moyenne des dix dernières années, 40% de départs de feux en moins et aucun mort à déplorer.
"Le Portugal reste très vulnérable", prévient toutefois Tiago Oliveira, placé par le gouvernement à la tête d'une équipe d'experts chargée de reformuler le dispositif de prévention et de lutte contre les feux de forêt.
"Les nouvelles initiatives de gestion forestière vont mettre des dizaines d'années à produire des résultats, c'est un travail de longue haleine", dit-il au sujet du projet des chèvres "sapeurs".
Pour Fernando Moura, qui ramène son troupeau rassasié dans un enclos encastré au milieu d'imposants rochers, la nuit tombe, lui accordant un peu de répit. Il laissera ses chèvres pour la nuit, ira dormir avec ses chiens non loin de là. Et demain, reprendra sa tâche harassante qu'il accepte pourtant avec entrain, avant de rapporter le lait à son épouse, pour qu'elle fabrique les fromages.
"Mes chèvres, je les aime vraiment beaucoup, c'est moi qui ai créé ce troupeau. J'ai essayé de travailler dans une usine mais je n'ai pas réussi", confie-t-il. "Je ne pouvais pas abandonner mes chèvres."

lundi 25 juin 2018

les loups de tchernobyl

Un article à lire sur:

"Les chiens errants que l'on croise partout à Tchernobyl -des postes de contrôle aux casernes de pompiers- semblent habitués à leur vie sauvage, mais leur quotidien est plein de dangers, observe Nadia Apolonova, la représentante du CFF en Ukraine.
Selon elle, leur espérance de vie ne dépasse pas cinq ans.
Hormis les radiations, dont l'impact reste difficile à évaluer, les chiens souffrent des hivers durs, de maladies et... des loups qui errent dans la zone d'exclusion devenue une gigantesque réserve biologique.
Ces prédateurs sont responsables d'un tiers des décès de chiens de Tchernobyl au cours des cinq dernières années, souligne Mme Apolonova."

Nous avons beaucoup à apprendre de cette zone d'exclusion où la biodiversité est florissante et manifestement assez bien adaptée à la situation.
À suivre...

lundi 30 avril 2018

La vache comme le dernier "gros" mammifère ?

BFMTV, publié le samedi 28 avril 2018 à 20h29 

Une étude publiée dans "Science" par des chercheurs américains lie le rétrécissement de la taille des mammifères à l'expansion humaine sur Terre. D'ici 200 ans, les plus gros mammifères de la planète pourraient être les vaches domestiques avec leurs 900 kg.
Cette extinction aurait commencé il y a 125 000 ans.

Etre imposant est un avantage comparatif qui a le revers de sa médaille. Cette règle vaut pour presque tous les animaux à l'exception notable des hominidés. Une étude publiée dans la revue scientifique Science montre que la mégafaune, soit plus simplement les animaux les plus gros, sont voués à une rapide disparition. Résultat, la vache de nos prairies pourrait d'ici à 200 ans dominer à l'insu de son plein gré, par sa taille, l'ordre des mammifères. Et qui, d'après vous, pourrait bien se trouver à l'origine de ces "pertes taxonomiques" ?

La Terre n'en est pas à la première grande extinction animale. Les dinosaures dont la taille est légendaire en ont fait les frais, il y quelque 66 millions d'années. Celle en cours, qui a pour particularité d'être causée par les humains, est souvent désignée comme la sixième grande extinction de masse. Les grands animaux laissent place aux plus petits. "L'humain est présent partout et il est de plus en plus nombreux. Il intervient en surexploitant, on chasse ou on pêche trop. Il intervient en détruisant des écosystèmes, on construite de villes, par exemple. Il intervient en disséminant tout partout, il introduit des espèces invasives", constate Gilles Bœuf, ancien directeur du Muséum d'histoire naturelle.

L'étude explique que : "Depuis la fin du Pléistocène, des mammifères de grande taille ont été extirpés de la majeure partie de la Terre. Bien que tous les continents habitables ont abrité autrefois des mammifères géants, les quelques espèces restantes sont en grande partie confinées à l'Afrique". La grande extinction de l'holocène est-elle liée au réchauffement climatique ? Pas directement, pointe l'étude. En revanche cette disparition des grands mammifères aura des répercussions sur des espèces animales de taille plus modeste. Et à terme, elle aura une répercussion sur le réchauffement climatique lui-même.

mardi 27 mars 2018

L'abeille symbole de la lutte pour la biodiversité

AFP, publié le mardi 27 mars 2018 à 13h18 
Extrait:
"Plus d'une centaine de députés et de sénateurs ont exigé mardi une application stricte de l'interdiction des néonicotinoïdes à partir de cet automne, en limitant au maximum les dérogations, et une meilleure traçabilité pour le miel.
Réunis dans un comité de soutien à l'abeille et aux apiculteurs, ces 135 élus entendent soutenir la filière apicole, qui emploie environ 100.000 personnes en France, et protéger les abeilles, alors que la production nationale a été divisée par trois entre 1995 et 2016 et que les importations ont augmenté d'autant.
"Pour nous, les choses sont claires, c'est le moins de dérogations possibles", a expliqué la députée Delphine Batho lors d'une conférence de presse.
La loi sur la biodiversité de 2016 prévoit l'interdiction des néonicotinoïdes en France à partir du 1er septembre 2018, avec des dérogations possibles au cas par cas jusqu'au 1er juillet 2020. 
Ces substances s'attaquent au système nerveux des insectes, désorientent les pollinisateurs, contribuant au déclin spectaculaire des colonies d'abeilles. Elles touchent aussi des invertébrés terrestres et aquatiques et persistent dans l'eau et les sols..."

Plus loin dans l'article:
"Si on peut se réjouir d'une véritable prise de conscience sur la question climatique, on a vraiment laissé la biodiversité sur le bord du chemin dans nos priorités", a déploré Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), alors qu'une étude récente fait état d'un déclin "vertigineux" des oiseaux de campagne. "Il n'y a qu'une ambassadrice qui réveille un peu nos consciences, c'est l'abeille", a-t-il souligné."

La lutte contre l'agrochimie semble être un parcours des dupes, lois, recommandations, interdictions... rien n'y fait, le poids de l'argent fou est insurmontable même pour les états.
À suivre...

vendredi 16 mars 2018

Un nouveau livre sur la communication animale


Il y a quelques années que ce recueil était en préparation. Il me fallait encore quelques expériences, des rencontres et surtout la réflexion autour de ma pratique de la communication animale.
J'ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, le travail, la passion devrais-je dire, ont fait le reste.
Aujourd'hui encore je m'émerveille de voir combien cette discipline est riche et peut à tous moments nous entrainer loin…sur des rivages que mes autres expériences avec les "grands sensibles" m'ont déjà fait découvrir.
Ainsi la boucle se referme sur l'incroyable connivence entre ces deux mondes qui ne cessent de nous interroger.
Un jour viendra où tout cela paraitra évident pour nos concitoyens.
Pour l'heure, le travail reste à faire.
Prenez plaisir à découvrir cet ouvrage comme j'ai pris plaisir à le rédiger.
Bonne lecture.
RD 03 18

jeudi 8 mars 2018

Le loup de passage dans le Sancy

Il est arrivé à pied en trottinant dans la neige, dérangé par des randonneurs nombreux à ce que l'on nous dit.
Il est de passage et le préfet s'active pour renforcer le réseau loup sur le plan local.
Il est bon que tous les acteurs se mobilisent en préventif et espérons que les leçons des autres régions seront tirées positivement.
C'est une affaire à suivre...

Le bel article de La Montagne du jour.
https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/insolite/environnement/2018/03/07/un-loup-photographie-dans-le-sancy-au-col-de-la-croix-saint-robert_12764019.html

jeudi 1 mars 2018

Robot miracle !


 Une information sur FR3
Régulièrement cette chaîne publique fait de la promotion pour les robots de traite... Ils sont présentés comme le miracle absolu.
La vache vient plusieurs fois par jour pour se faire traire, chacune à son rythme, plus personne dans l'étable, mais une multitude d'informations sur l'animal, la qualité du lait, etc.
Juste le prix: 140 000 €. Un autre reportage donnait un prix à 110 000 € (belle différence !) pourtant à l'image, cela semble être la même machine.

C'est vrai que ces robots de traite permettent à l'éleveur de se concentrer ailleurs, sur l'alimentation par exemple, ou sur son environnement et bien sûr auprès de sa famille.
Tous ce qui fait la différence entre liberté bien gérée et asservissement à l'animal, ce que bon nombre d'agriculteurs ont reproché à leur métier.

L'avenir nous dira si c'est une bonne chose...


franceinfo, publié le mercredi 28 février 2018 à 23h55
Les éleveurs et agriculteurs sont de plus en plus nombreux à se laisser tenter par les robots agricoles. Dans l'exploitation Earl Curt Agri à Marcellaz-Albanais (Haute-Savoie), les 60 vaches semblent livrées à elles-mêmes. À première vue, personne pour les traire, personne pour s'en occuper. Bruno et Benoît Curt ont acheté un robot de traite il y a deux ans à 140 000 euros. Un investissement qui a tout changé. Plus d'obligation d'horaire, les vaches viennent quand elles veulent. Tout est automatique.
De très bons résultats
Les résultats sont spectaculaires. En moyenne, chaque vache est passée de 6 000 litres produits par an à 7 000 litres. Sur son ordinateur, Benoît Curt peut contrôler l'état de santé de chaque vache : nutrition, température, qualité du lait, des analyses précises qui permettent de déceler une infection 24 à 72 heures avant son apparition. En deux ans, la qualité du lait de ces agriculteurs s'est améliorée à tel point qu'ils le vendent bien plus cher : 450 euros la tonne contre 300 euros en moyenne.

mercredi 14 février 2018

Chasse au loup en Serbie


Des tirs de carabine déchirent le silence des bois et des champs épars des versants du mont Jastrebac, dans le sud de la Serbie. Deux louves viennent de payer le prix d'une battue légale.
Strictement interdit de chasse dans la plupart des pays d'Europe occidentale, le loup n'est pas une espèce menacée dans les Balkans. Dans les forêts de Serbie, quelque 800 loups ont été recensés et la chasse y est en conséquence autorisée de juillet à avril.
Dans ces régions montagneuses, sauvages, pauvres et dépeuplées du sud du pays, cet animal est souvent vécu comme un problème: il n'est pas rare qu'il s'attaque au bétail, surtout l'hiver.
"L'année dernière, en cinq minutes ils m'ont égorgé quatre moutons (...) J'ai installé des projecteurs qui sont allumés toutes les nuits pour les dissuader", raconte Ivan Milenkovic, 57 ans, qui possède une soixantaine de moutons et d'agneaux dans le village de Dresnica, proche de Blace, mais ne participe pas aux battues.
A quelques kilomètres seulement de Blace, une bourgade de 5.000 habitants coincée entre les montagnes de Jastrebac et Kopaonik (sud), plus de 400 chasseurs se sont réunis dans le froid d'une aube d'hiver. Chaque région de chasse définit son quota de chasse au loup. Dans celle de Blace, six animaux peuvent être abattus.

Pour lire la suite...
https://actu.orange.fr/monde/a-la-chasse-au-loup-en-serbie-CNT000000XXu0C/photos/un-chasseur-prend-part-a-une-chasse-au-loup-a-blace-en-serbie-le-27-janvier-2018-d791ca320bc14293f0d6ed28b8557b8d.html

samedi 3 février 2018

Une vache de caractère !


AFP, publié le vendredi 02 février 2018 à 19h55 

Une vache limousine a pris ses jambes à son cou sur le chemin vers l'abattoir et se réfugie dans un bois des Pays-Bas depuis plus d'un mois, déclenchant un élan de solidarité de la part des Néerlandais qui ont décidé de la sauver.
L'histoire d'Hermien, ce bovin à la robe rougeâtre qui se cache pour échapper à son sort a touché le pays entier : une vague de compassion a déferlé sur les réseaux sociaux et un parti politique a lancé une campagne de financement participatif.
Des milliers de Néerlandais se sont cotisés pour offrir à la vache une retraite dorée dans un refuge qui accueille des bovins en fin de carrière, au lieu de finir en steaks dans une boucherie.
"Elle a dû avoir un moment de stress et de panique en voyant le camion vers l'abattoir. Depuis, nous ne parvenons pas à l'attraper", a expliqué à l'AFP Edo Hamersma, vétérinaire.
je n'ai pas de limousine en stock !

Hermien s'était échappée avec une autre vache, rapidement capturée alors qu'elles entamaient leur cavale, dans l'est des Pays-Bas. Restée seule, elle se rend dans des étables voisines chaque nuit pour se nourrir.
Sur Twitter, des hashtags comme #JesuisHermien, #GoHermien, #Mekoe (Moi vache, en français, en référence au célèbre #MeToo), ont été créés pour sauver le bovin "héroïque", âgé de 3 ans et demi.
La famille royale a également apporté son soutien: "Nous devons sauver la vache Hermien", "achetons-la ensemble pour lui offrir la liberté" a tweeté Pieter van Vollenhoven, beau-fils de l'ancienne reine Beatrix.
Le mouvement de solidarité a permis d'amasser près de 50.000 euros, soit assez pour acheter le bovin à l'éleveur et lui permettre de continuer à gambader dans les prés et profiter de ses vieux jours, selon le quotidien populaire AD.
Encore faut-il la capturer.
"Je ne peux pas l'approcher et lui tirer dessus pour l'endormir. Elle est très stressée et craintive, elle pourrait prendre peur et traverser l'autoroute", a prévenu le vétérinaire, qui a déjà secouru deux génisses blondes d'Aquitaine sur ce même axe.
"Il faut la laisser tranquille, attendre les beaux jours et la sortie des troupeaux dans les prés. Elle devrait alors se rapprocher des siens d'elle-même", a poursuivi Edo Hamersma.

mardi 23 janvier 2018

Le loup Belge...

C'est une louve qui est passée par l'Allemagne. Elle a parcouru plus de 500 km en 10 jours ! Inutile de dire que c'est un animal qui peut se déplacer à sa guise sur tout le territoire européen. (Actus FERUS)
Photo Morgane Bricard

À suivre...

jeudi 11 janvier 2018

Ciel ! Ma femme est un robot !



Demain c'est déjà aujourd'hui ! et que dire en face d'une telle usurpation d'identité, sans parler de la suppression des emplois ou du cynisme de son créateur ?

France 2France Télévisions
Mis à jour le 11/01/2018 | 10:48
publié le 11/01/2018 | 09:45
Mon banquier est un robot
Les robots vont-ils nous remplacer ? Ils avaient déjà investi le secteur de l'industrie. Désormais, avec l'intelligence artificielle, les emplois de service sont à leur portée. Dans "Envoyé spécial" le 11 janvier 2018, rencontrez Amelia ou Watson, vos nouveaux conseillers bancaires. Extrait.

Vous connaissez Amelia ? Le nouveau visage de votre banque n'est pas tout à fait humain. Et s'apprête peut-être à provoquer un séisme sur le marché de l'emploi. Dotée de l'apparence d'une séduisante jeune femme blonde et d'un cerveau informatique à la mémoire infaillible, cette intelligence artificielle est théoriquement apte à travailler aux relations clients dans la plupart des entreprises. "Envoyé spécial" dans le monde des robots (à voir le 11 janvier 2018) a rencontré son designer, Christopher.
Fort de son expérience chez Disney, il s'est attaché à rendre votre conseillère bancaire virtuelle sympathique et même "émotive". Des commandes reliées au "cerveau" de l'IA modèlent ses expressions faciales de façon à donner l'impression qu'elle comprend son interlocuteur. En calquant ses émotions sur les vôtres, Amelia accède même à une certaine empathie. Reste à développer sa compréhension du langage corporel, pour lui permettre de décrypter, par exemple, une réponse ironique…
Ces intelligences artificielles sont actuellement en rodage dans des centaines d'entreprises, un peu partout dans le monde. D'ici à 2025, elles devraient supprimer 250 millions d'emplois sur la planète, selon les concepteurs d'Amelia eux-mêmes. Quant à ce que deviendront les gens qu'elle remplace, "ce n'est pas notre problème", évacue Edwin Van Bommel, le directeur de l'équipe cognitive qui travaille sur Amelia.
Extrait de "Robots, le meilleur des mondes ?", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 11 janvier 2018.

À suivre...

lundi 8 janvier 2018

Nouveau Plan Loup

Le nouveau "plan loup" 2018-2023 est à la consultation sur:


http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-plan-d-action-national-sur-le-loup-et-a1775.html


Le problème demeure et les camps anti/pro sont toujours aussi viscéralement opposés. La prédation subie par les éleveurs a dépassé les 10 000 têtes de bétail cette année. 



Les mesures de protection sont toujours avec des résultats mitigés quand elles n'engendrent pas d'autres problèmes de dégradation des sols autour des cabanes par la redescente des troupeaux en parc fermé pour la nuit, le "manque à brouter" par les déplacements du matin et du soir, etc.

Rien n'est simple dans ce domaine et le peu de préparation des régions qui seront impactées bientôt ne laisse rien présager de bon pour l'élevage.
Et pourtant ! Que cet animal est intelligent et fascinant. Doit-il comme par les siècles passés obligatoirement finir en descente de lit ou en veste d'hiver ?
À suivre...