LES
MUSTANGS N'EN FINISSENT PLUS DE RECONQUÉRIR L'OUEST AMÉRICAIN
Impétueux
et libres, quelque 34 000 mustangs sauvages galopent aujourd'hui dans les
plaines américaines. A l'origine : des montures perdues par les Conquistadores,
dès 1518, sur lesquelles se sont greffés des chevaux relâchés après la guerre
de Sécession, la révolution industrielle et même la crise économique de 2008.
De fait, "les chevaux domestiques montrent presque immédiatement un
comportement et une organisation sociale semblables à ceux des chevaux sauvages
", explique la comportementaliste américaine Sue McDonnell. Et ces hardes
débridées grossissent de 15 à 20 % par an. La plus noble conquête de l'homme
n'est que temporaire...
Animaux
qui retournent au monde "sauvage"[1].
Le
plus étonnant, c'est que nombre d'entre eux parviennent à survivre dans la nature
hostile… sans nous ! Sans la nourriture que nous leur livrions sur un plateau,
sans notre protection face aux prédateurs, sans la chaleur de nos étables en
hiver, sans nos soins vétérinaires - sans nos caresses affectueuses !
Plus troublant
encore : certaines de ces espèces prospèrent même durablement au grand air.
Jusqu'à faire peser de sérieuses menaces sur les écosystèmes en place, justifiant
ces dernières années des programmes d'éradication de ces troupeaux d'un genre
particulier. Salutaire ? Injuste ? C'est tout le débat, aujourd'hui à couteaux
tirés, entre les partisans d'une biodiversité authentiquement sauvage et les
défenseurs d'une autre biodiversité, issue de la domestication.
Vache Betizus dans les pyrénées |
V.N. - SCIENCE & VIE N°1157 >
Février > 2014
L'article en entier sur:
Le site où vous trouverez de multiples
informations.
Un autre article sur la question.
Si certains liens ne sont pas
fonctionnels, copiez l'adresse et glissez-là dans votre barre de recherche.
[1]
À noter que cette dénomination de sauvage n'est apparut qu'en opposition au
moment de l'élevage. Avant ils n'étaient pas "sauvages" !