mardi 23 avril 2019

L'art de faire tenir des pierres en équilibre

AFP, publié le dimanche 21 avril 2019 à 21h22
Ils défient la gravité en empilant les pierres pour construire de stupéfiantes sculptures: ce sont les adeptes du "stone stacking", l'art de faire tenir les pierres en équilibre, réunis ce week-end à Dunbar, sur la côte sud-est de l'Ecosse.
"L'empilement de pierres est l'une des formes d'art les plus anciennes" et "peut remonter aux origines de l'humanité", a expliqué à l'AFP James Craig Page, organisateur du championnat d'Europe de "Stone stacking", qui avait lieu samedi et dimanche.
Egalement appelée "rock balancing" ou "rock stacking", cette discipline été popularisée ces dernières années par le travail des artistes Bill Dan et Michael Grab, et jouit désormais de plusieurs compétitions internationales, a-t-il rappelé.
Concrètement, "l'équilibre de pierres" consiste à placer des cailloux de toutes formes et de toutes tailles les uns sur les autres pour produire des sculptures, abstraites la plupart du temps. Ciment et autres liants sont évidemment interdits: les pierres ne doivent tenir ensemble que grâce à l'équilibre et à la force de la gravité.
Pour en maîtriser les ficelles, "les compétences requises sont la patience, la concentration, l'amour de la nature et le... refus d'être malheureux!", témoigne James Craig Page.
Dimanche à Dunbar, au bord de la mer et sous un soleil radieux, les candidats en lice pour le titre de champion d'Europe ont rivalisé de patience et de créativité pour créer des sculptures étonnantes, parvenant à faire tenir en équilibre des blocs de pierre substantiels sur de simples cailloux.
Le gagnant, un Français répondant au pseudo "SP Ranza", a remporté un voyage au Llano Earth Art Festival, au Texas, pour participer au Championnat du monde 2020 de "rock stacking".
Pour se faire une idée:
https://www.google.com/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fsaudigazette.com.sa%2Fuploads%2Fimages%2F2019%2F04%2F22%2F1228969.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fsaudigazette.com.sa%2Farticle%2F563971&docid=VPqVi6x-k_D__M&tbnid=FkY6qPGWeP-khM%3A&vet=10ahUKEwjjw-ug9eXhAhUDzYUKHQ7lAHIQMwhQKA0wDQ..i&w=1000&h=665&client=firefox-b-d&bih=580&biw=1042&q=stone%20stacking&ved=0ahUKEwjjw-ug9eXhAhUDzYUKHQ7lAHIQMwhQKA0wDQ&iact=mrc&uact=8

samedi 6 avril 2019

Vaches sacrées, prolifération et violences politiques


Extrait d'un article de l'AFP au sujet des vaches sacrées qui prolifèrent en Inde et deviennent un véritable fléau pour les agriculteurs.
Une situation qui donne à réfléchir quant à la place de cet animal dans une société moderne où l'espace vital se resserre tous les jours.
La prolifération doit être régulée, mais comment ? L'animal est sacré et il est devenu un enjeu politique qui déclenche des violences terribles entre pro et anti. (lire la suite de l'article: https://actu.orange.fr/monde/dans-l-inde-de-modi-la-proliferation-de-vaches-errantes-mais-sacrees-CNT000001eKqup/photos/une-vache-errante-placee-dans-un-abri-improvise-a-pilani-dans-le-rajasthan-le-26-mars-2019-f949776ff35d35cba99b226f53435aa2.html)

À méditer…


AFP, publié le samedi 06 avril 2019 à 08h08

Dans l'Inde de Modi, la prolifération de vaches errantes mais sacrées

Raghuvir Singh Meena en a marre: les champs de pois chiches de cet agriculteur ne cessent d'être ravagés par des vaches errantes, dont la prolifération est symptomatique de l'Inde des nationalistes hindous, champions fervents de ce bovin sacré.
Les vaches rôdeuses sont devenues un casse-tête dans ce pays d'Asie du Sud de 1,25 milliard d'habitants. Depuis l'arrivée au pouvoir en 2014 des nationalistes hindous de Narendra Modi, qui brigue un deuxième mandat de Premier ministre à l'occasion des élections législatives qui débutent jeudi prochain, elles se sont propagées.
Le chef de gouvernement et son Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien) ont fait de la défense de la vache, animal révéré dans l'hindouisme, l'une des grandes causes de leur mandat. Ils ont multiplié les mesures de protection, des milices ont semé la terreur avec des lynchages perpétrés au nom de la vache.
Mais les agriculteurs, en majorité hindous, sont loin d'être enchantés. Ils accusent le BJP d'avoir, en causant une multiplication de vaches désœuvrées, créé une "nouvelle menace" pour leur mode de vie.
"Nous avons tout essayé, les épouvantails et les barbelés, mais les animaux errants ne manquent pas une occasion de dévorer nos cultures", rapporte Raghuvir Singh Meena, en promenant un regard mauvais sur ses champs du district de Pilani au Rajasthan, grand État de l'ouest de l'Inde.
Les nationalistes hindous "suivent leurs objectifs politiques, ils ne se soucient pas des agriculteurs pauvres", déplore-t-il.