AFP, publié le mardi 27 mars 2018 à 13h18
Extrait:
"Plus d'une centaine
de députés et de sénateurs ont exigé mardi une application stricte de
l'interdiction des néonicotinoïdes à partir de cet automne, en limitant
au maximum les dérogations, et une meilleure traçabilité pour le miel.Réunis dans un comité de soutien à l'abeille et aux apiculteurs, ces 135 élus entendent soutenir la filière apicole, qui emploie environ 100.000 personnes en France, et protéger les abeilles, alors que la production nationale a été divisée par trois entre 1995 et 2016 et que les importations ont augmenté d'autant.
"Pour nous, les choses sont claires, c'est le moins de dérogations possibles", a expliqué la députée Delphine Batho lors d'une conférence de presse.
La loi sur la biodiversité de 2016 prévoit l'interdiction des néonicotinoïdes en France à partir du 1er septembre 2018, avec des dérogations possibles au cas par cas jusqu'au 1er juillet 2020.
Ces substances s'attaquent au système nerveux des insectes, désorientent les pollinisateurs, contribuant au déclin spectaculaire des colonies d'abeilles. Elles touchent aussi des invertébrés terrestres et aquatiques et persistent dans l'eau et les sols..."
Plus loin dans l'article:
"Si on peut se réjouir d'une véritable prise de conscience sur la question climatique, on a vraiment laissé la biodiversité sur le bord du chemin dans nos priorités", a déploré Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), alors qu'une étude récente fait état d'un déclin "vertigineux" des oiseaux de campagne. "Il n'y a qu'une ambassadrice qui réveille un peu nos consciences, c'est l'abeille", a-t-il souligné."
La lutte contre l'agrochimie semble être un parcours des dupes, lois, recommandations, interdictions... rien n'y fait, le poids de l'argent fou est insurmontable même pour les états.
À suivre...